Nourriture et économie circulaire dans le canton de Vaud

09 mai, 2023

Le jeudi 27 avril dernier a eu lieu une journée dédiée à la nourriture et l’économie circulaire dans le canton de Vaud. À l’occasion de l’inauguration de la Halle 18-Beaulieu Circulaire, premier espace d’innovation multi-secteur en Suisse dédié à l’économie circulaire et l’inclusion afin d’explorer les possibilités futures, trois journées dédiées à ces thématiques s’y sont déroulées. Avec l’alimentation durable à l’honneur le jeudi, l’Association ma-terre était bien sûr présente !

Cet évènement a été organisé pour la deuxième année consécutive en Suisse Romande par SHIFT Suisse et l’Impact Hub Lausanne. Il visait à rassembler l’écosystème agro-alimentaire vaudois et suisse romand et à permettre à ces acteur·rice·s de connecter. Une centaine de personnes se sont réuni·e·s dans cette halle de Beaulieu à Lausanne pour échanger, réfléchir et penser un système alimentaire durable à l’échelle du canton de Vaud.

Le matin, nous nous sommes collectivement penché·e·s sur 5 thématiques : la nourriture, le savoir, les ressources, la collectivité et le rythme. Dans le groupe nourriture, certain·e·s ont partagé leurs projets innovants (insectes, spiruline, éco-score ou encore sauvetage de fruits et légumes), d’autres leurs solutions pour informer et connecter les producteur·rice·s aux consommateur·rice·s. L’Association ma-terre a pu partager l’expérience de ses projets à l’échelle du canton de Genève. Les ateliers de sensibilisation « du champ à l’assiette » pour les classes des cycles d’orientation ont particulièrement interpellés et fait naître l’idée d’un projet similaire sur le territoire Vaudois.

L’après-midi, ma-terre s’est assise à la table « Le bio c’est pour les bobos ? » afin d’aborder l’accessibilité à une alimentation saine et durable. Un sujet pertinent puisque nous travaillions actuellement sur le projet « Précarité et justice alimentaire » en partenariat avec les HES·SO de Genève. Après de vives discussions, des solutions pour rendre accessible les circuits courts à tou·te·s ont émergées. Par exemple, exiger une transparence des marges au sein des grandes surfaces et des petites épiceries afin de permettre aux consommateur·rice·s d’être réellement informé sur les coûts des aliments, une alimentation subventionnée par le canton en fonction des allocations perçues ou encore un programme « Nourrir les quartiers » pour organiser des ateliers au sein des collectivités  pour favoriser un partage de connaissances culinaires et culturelles variées, cuisiner en communauté et créer de la cohésion sociale.

On se réjouit de voir la concrétisation ce ces mesures chez nos voisin·e·s vaudois·e·s !