13 décembre, 2023
A l’occasion de la Semaine du Climat, l’Association ma-terre a organisé le jeudi 30 novembre 2023 un Lunch-Débat en partenariat étroit avec la Ville de Genève et la FRC. Nous avons été chaleureusement accueillis dans les locaux d’APRES-GE et nourris par le buffet du service traiteur de la Fondation Pro.
Malgré le sujet sensible, la discussion s’est déroulée de manière bienveillante et constructive. L’événement a débuté avec la présentation de l’Association ma-terre par Sara de Maio, Secrétaire générale de ma-terre, qu’elle a complété par un cadrage thématique du débat. Le Maire de la Ville de Genève, a poursuivi avec un mot de bienvenue et des informations clés utiles pour se rapprocher des objectifs de la Stratégie Climat. En effet, l’agriculture et les consommateurs sont appelés à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et autres externalités négatives de notre système agro-alimentaire. La question de l’élevage est devenu incontournable pour rendre le système alimentaire plus durable.
Une fois cette riche introduction achevée, Sophie Reviron, socio-économiste, avec un parcours chez Agridea et actuellement impliquée dans la Commission Agriculture & Alimentation de la Fédération romande des consommateurs (FRC) a lancé le débat avec un panel d’expert.e.s très complémentaires :
– René Longet, Co-président de l’Association Genevoise pour la Promotion du Goût
– Elisabeth Guadagnolo, Diététicienne agréée BSc HES-SO
– Mathieu Meylan, Eleveur et fromager, Vacherie du Carre
– Charlotte de la Baume, Co-fondatrice de l’EcoScore Beelong
La dernière partie de la discussion a permis des questions et réponses entre le public et les panélistes.
– Manger moins de produits animaux de manière générale mais de meilleure qualité, diversifiée et locale !
– Limiter les importations mais préserver l’élevage local qui est en difficulté / recul malgré les critères GRTA
– Consommation de bas morceaux locaux (préserver la transformation locale)
– Payer le juste prix (ne pas prendre de la viande en rabais dont les quotas de vente sont imposés et à perte pour les producteurs locaux)
– Répartition de la responsabilité entre consommateurs, restaurateurs et politiques
L’élevage genevois et alentours, lui, a une place dans une assiette durable mais à certaines conditions : L’élevage durable doit être au service de l’agriculture dans son ensemble, où les animaux ont une place pour nous permettre de produire des légumes et céréales sans engrais chimiques, dans le respect des producteurs, du bien-être des animaux et de l’environnement.
Bonus 1 : Pour traiter de cette question l’échelle de la Suisse, voici un article bien détaillé :
Combien d’animaux de rente pour une utilisation optimale des terres en Suisse?
Bonus 2 : La Confédération renforce la sécurité alimentaire par une stratégie sur le climat :
https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/dokumentation/nsb-news-list.msg-id-97544.html